3ème session ordinaire de l'APW Aussi ordinaire que possible
3ème session ordinaire de l'APW
Aussi ordinaire que possible
Cette troisième session ordinaire de l'APW d'Oran n'a pas dérogé à la règle de la routine et du simple constat. Et c'est l'aveu même du wali qui a eu à intervenir lors de la lecture du rapport sur le dossier de l'environnement déclarant que le constat, tout le monde le connait mais point d'alternative. Rappelant et surfant sur le fait que nombre d'actions ont déjà été initiées et meme réalisées dans ce secteur et qu'il n'y avait pas lieu de les mentionner, Zaalane Abdelghani a démontré cette fois que la reconnaissance du terrain (Oran) a été faite et la configuration de la wilaya dans tous ses segments a été bien cernée. C'est toute la problématique de l'APW qui a été remise sur la table par cette déclaration. Les différentes sessions depuis maintenant plusieurs années ont, toutes, été similaires dans "le mode opératoire", les élus se suffisants de faire un constat de certaines insuffisances ou manquements sans donner la solution ou du moins la manière adéquate devant être adoptée pour y arriver. Il est vrai qu'en conclusion de chaque rapport, des recommandations " nonchalantes" sont faites sans qu'il n' y ait de suites notables.
A voir la présentation de la commission de l'éducation, qui certes, aborde les problèmes de la corporation avec des photos surprenantes de toilettes sans eau ni portes dans certaines écoles comme c'est le cas à Mers El Kébir, mais cela suffit-il? Non, dira le conseiller du président qui déplore l'absence d'une politique clairement définie en la matière en se posant la question du comment résoudre la problématique qui existe bien depuis des années. Quel est, par exemple, le taux d'échec et de déperdition scolaire? quel apport est celui des écoles privées dans le secteur? comment résoudre le problème de la surcharge des classes? Et comment, enfin, prendre en charge le phénomène de la chippa qui s'est généralisé et ne rate pas les rendez-vous de chaque rentrée et à la fin de la chaque saison scolaire. Autant de questions qui n'ont pas été abordées et autant d'interrogations à ce sujet. L'APW d'Oran manque t-elle de compétences à ce point? Non, dira encore le conseiller du président, affirmant que l'institution regorge de cadres dans divers domaines mais le problème des alliances de partis microscopiques avec le RND a fait que ceux-ci n'occupent pas les postes de responsabilité et ne peuvent donc faire valoir leur savoir faire et pour certains une expérience de plus de vingt ans en matière de gestion locale. S'il y a une note à donner , un "peut beaucoup mieux faire" est tout à fait indiqué, conclue notre interlocuteur, "chagriné" de voir une perte de temps bien préjudiciable pour la ville et ses citoyens.
.Hakim Ghali
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