Plusieurs agressions signalées et le chef de la sûreté de wilaya déclare prendre la situation en charge
Centre-ville d’Oran
Plusieurs agressions signalées et le chef de la sûreté de wilaya déclare prendre la situation en charge
Après une accalmie bien constatée par les riverains, plusieurs agressions et vols à l’arraché et à la roulotte, ont été signalés dans l’hyper centre d’Oran, ces dernières semaines. C’est surtout le triangle, place de la poste-boulevard Emir Abdelkader- rue Cavaignac qui en ont été le théâtre. Un journaliste, qui attendait un taxi vers 21 heures l’autre jeudi à rue Khémisti, a été délesté, de son portable et de son argent sans, heureusement, de conséquence fâcheuse pour son intégrité physique. Il y a une semaine, une jeune fille a vu son portable arraché de sa main par deux énergumènes qui ont pris la fuite vers la rue Cavaignac et nous étions témoins de cette action sans pouvoir intervenir car les voleurs ayant pris la fuite. Dans la même rue, vendredi vers 18h30, pas loin de la mosquée Selmane El Farissi, une dame a été « soulagée » de tous ses bijoux devant des citoyens qui n’ont pas jugés utiles d’intercepter les délinquants. Samedi à minuit, des voisins à leurs balcons, car la température était clémente, cette nuit-là, ont assisté médusés à une énième agression d’un citoyen qui lui, a été délesté de tout ce qu’il portait sur lui et n’a pu faire autrement car tant menacé par des couteaux de bouchers. Abordé hier, lors du salon du jeune entrepreneur tenu au CCO, le chef de la sûreté de wilaya confirme qu’effectivement que des cas ont été signalés à la rue Cavaignac et qu’une opération importante a eu lieu il y a plus d’une semaine mais il semble que cela n’a pas dissuadé cette délinquance qui empoisonne la vie des citoyens de ce quartier. Il a promis de prendre en charge la situation en intensifiant les opérations « coups de poings » afin de les soulager de cette vermine. Il faut signaler aussi que beaucoup de victimes ne portent pas plainte pour des considérations de temps ou par peur de représailles et cela affecte quelque peu les statistiques et amoindrit de la capacité d’intervention des services de police.
Hakim Ghali
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