Oran- News, Le Blog de Hakim

Comme mauvaise gestion on ne peut faire mieux et "l'affaire du glissement de la rue des jardins" est un exemple des plus édifiants. Survenu en mars 2012 provoquant l'affaisement d'une grande partie de la chaussée, cet affaisement a pratiquement coupée en deux cette venelle névralgique pour la régulation de la circulation de par son débouchement sur les places d'armes et de Sidi Lahouari et qui reste femée à la circulation depuis cette date constituant toujours un danger permanent pour les passants qui l'empruntent quotidiennement. Ilfaut rappeler que l'alerte est venue en 2006 quand un plafond et une dalle d'un immeublre numéro 23 se sont effondrés, n'occasionnant, heureusement , aucun décès. L'expertise pratiquée, à l'époque, par les services techniques de l'APC a révélé la présence d'eau qui ne provenait pas du réseau de la défunte ADE mais d'une source naturelle souterraine. Des travaux devaient etre entrepris, nous les attendons toujours, suite à cette expertise mais l'affaire est restée sans suite. Lorsque en mars 2012 le dangereux affaissement a emporté la chaussée, coupant la rue en deux sur une sorte de muraille surplombant le quartier de Sidi El Houari ,les services concernés se sont contentés de délimiter le périmètre sans mettre aucune protection autour. sollicités au moment des faits, les services de la daira arguaient le fait que les travaux du tronçon du tramway au niveau de la place du 1er novembre ne permettaient pas le lancement des travaux. Et maintenant que l'ex-place d'armes a été complètement réamanagée et le tramway en service, qu'est ce qui empeche de le faire, d'autant que la circulation devient de plus en plus infernale et qui dit , à voir la configuration du site, que d'autres accidents ne se produiront pas? Aux dernières nouvelles, l'APC, la daira, L'OPGI et la DUC se rejettent la balle et entre temps le trou béant est entré dans l'histoire de la cité oranaise.

Hakim Ghali