Oran- News, Le Blog de Hakim

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Ceci est un commentaire d'un internaute révolté

 
Ceci est un commentaire d'un internaute révolté suite à l'article sur les rappor de la cour des comptes  sur les comptes spéciaux. En voici la teneur en intégralité.
 
 
 

Bonjour ,

Un nouveau commentaire a été posté sur votre blog , dans la partie Articles .
L'auteur est Ibn Khaldoun , voici son commentaire :

Si ça se confirme , il serait demandé au peuple Algérien de se constituer partie civile, Y'en a marre de ces responsables qui prennent l'argent du peuple pour leur propre fortune. Allez y voir leurs enfants comment ils vivent alors que nos enfants crèvent dans les rues et quartier. leurs enfants ne manquaient de rien et nos enfants souffrent en silence.
Leurs enfants, bien entretenus, habillés des boutiques Parisiennes. ils n’utilisent ni bus ni train, ni taxi, mais un véhicule avec chauffeur. Ils habitent loin, trop loin des « misérables ».
Nos enfants, mal nourris, stressés en permanence, habillés par la contrefaçon et dans la plupart du temps par « el bala de la friperie » ils s’entassaient jusqu’à la centaine dans le petit bus, un Carsan ou un toyota avec les jambes pliées..
Leurs Enfants, inscrits, dans les meilleures écoles privées, chez les meilleurs enseignants, spécialisés, ils apprennent la langue de voltaire et ne donnent aucune importance à la langue maternelle.
Nos enfants, entassés à cinquante dans une classe, tentaient d’apprendre la langue maternelle sans donner d’importance aux autres langues.
Leurs enfants, accueillis comme des princes par les surveillants généraux, tandis que nos enfants accueillis avec certaines brutalités par certains surveillants généraux qui ressemblaient à des videurs de cabaret.
Leurs enfants, passent leurs vacances dans des pays lointains au delà de la méditerranée, tandis que nos enfants demeurent dans leurs quartiers, les uns vendaient des cigarettes au détaille, d’autres gardaient des voitures en stationnement ou dans les parkings de nuit.
Leurs enfants, passent l’été, à la côte d’Azure, transportés par Aigle Azure, Nos enfants iront à la première plage voisine à l’aide de l’auto-stop et un casse croûte de ce qui restait du repas de la veille
Leurs enfants, disposaient de téléphone portable dernier cris avec toutes les options. Nos enfants beaucoup qui ne disposaient pas de moyen pour acquérir un portable ordinaire, leur jeune cerveau leur joue des tours ils pensent d’aller subtiliser ce moyen de communication avec tous les risques.
Leurs enfants habitent dans des châteaux chacun son aile libre est très bien meublé, Nos enfants vivent entassés dans la même pièce filles et garçons, parfois font le tour pour dormir.
Leurs enfants, se marient trop tôt, ils célèbrent leur mariage dans les grands hôtels très luxieux, et passent leur lune de miel chez les amis de leurs parents à l’Etranger avec des cheques bien numérotés.
Nos enfants, ne se marient pas, faute de moyen financier et matériel, et dans le cas où l’un se marie, il ne dispose que de trois jours de lune de miel (congé mariage de trois jours s’il travaillait encore)
Leurs enfants, à leur majorité avec ou sans diplôme, ils sont installés dans les meilleurs postes de cadre, tandis que nos enfants iront faire la chaîne devant les bureaux de « Tchghil Chabab » l’Ansej, sans réussir à avoir un boulot quelconque. D’ailleurs en leur réservait les boulots du nettoyage des accotements des chaussées des grandes routes. Et là encore « Ghir touile El Ômr Elli Tsahleh » d’autres pour éviter les conflits, ont optés pour l’émigration clandestine. Ils partent sa ns dire « En Voir »,la plupart du temps un aller sans retour.
Leurs enfants sont des supers enfants, les poches pleines, ne se rendaient qu’aux clubs privés, les pizzerias chics et les restaurants à menus gastronomiques.
Nos enfants, misérables, atteints du mal nutrition, ils se contentaient d’un pseudo casse croûte à la « Kalantika » comme ces centaines de lyciens et lyciennes qui venaient des villages et douars éloignés des villes.
A l’université, leurs enfants chacun son véhicule, et nos enfants arrivent en bus, sans aucune tarif d’étudiant, entassés comme dans une boite de sardine.
Leurs enfants, ignoraient complètement le but et les visées de l’occupation colonialiste de l’Algérie pendant 132 ans. Ne savent rien de notre glorieuse révolution.
Nos enfants, ont appris de A à Z, les parcours historiques de notre lutte pour l’indépendance, ils ont appris KASSAMANE par cœur, avec le couplet de « Ya Farança. ». Au stade de Oum Darmane, ils ont stupéfient les frères Soudanais par leur patriotisme Algérien. Le ventre vide mais le cœur plein de « Tahia El Djazaïr »
Leurs enfants, supportaient D’autres équipes Européennes, ils se déplaçaient avec toutes les facilités, quand il y a un match important. Comme leurs parents quand ils faisaient le marché périodiquement là bas.
Nos enfants, iront toujours, accueillir le Président de la République lors de ses visites, avec tous les instruments de musique de fortune. En criant fort « Mâak Ya Bouteflika Contre les Ripoux»
Leurs enfants, n’ont jamais eu le temps, pour venir agrandir les rangs avec nos enfants, les scouts et les troupes du folklore traditionnelles dans cette attente, ni pendant le froid sec, ni pendant les grandes chaleurs .sous un soleil de plomb Ils ne feront jamais acte de présence dans ces événements nationaux. La patrie pour eux c’est « Fafa »
Dans les aéroports, on ne distingue dans les départs internationaux et arrivés, que leurs enfants. Nos enfants n’iront nulle part, ils sont occupés à « caller les murs de leurs cités ».ou devant un caisson avec quelques paquets de cigarette de marque » Rym et Afraz.

En conclusion, le véritable enjeu, c’est la liberté de pensée, de conscience ;la liberté de l’enseignement est un droit fondamental ; l’école est là pour enseigner des vérités positives ; il y a un savoir justifié qu’il est primordial de transmettre ; l’école publique (doit être) une méritocratie où l’on oblige les enfants à travailler, où l’on ne démolit pas la science, le travail et l’émulation, où l’on enseigne à chacun ce qui lui permettra plus tard de jouer son rôle de citoyen et d’homme ; qu’elle n’est pas un instrument de lutte des classes ; que la vraie liberté (se fonde) sur une série de contraintes librement acceptées ; qu’il faut pratiquer, dans tout ce qu’on dit, et respecter la liberté des autres. Seulement « Ina Li Sabre Houdoud »



24/12/2011
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