Ouyahia fustige le maire d’Oran
Lors de la présentation de son programme au sénat
Le maire d'Oran ne va pas bien dormir, puisque ce n'est plus la presse ou des citoyens qui dénoncent la mauvaise gestion de la ville ou même des notables mais c'est le premier ministre lui-même qui lui endosse la responsabilité et du haut du perchoir du conseil de la nation, s'il vous plait. L'intervention d'Ouyahia lors de la présentation de son programme à cette institution est venue suite aux interrogations d'un membre qui fut également président de l'APW de la deuxième wilaya du pays et qui portaient sur la difficulté des citoyens à acquérir des pièces d'état civil, sur la dégradation de la voirie ainsi que sur le logement social. Avec sa franchise habituelle, Ouyahia n'est pas allé de main morte pour dire concernant le premier point que « ni le gouvernement ni même le wali ne sont responsables de l'état civil et que cela, est du ressort du président de l'APC. » C'est clair et net. S'il y a un problème à ce niveau, et il en existe des masses c'est au premier élu de la ville qu'il faudrait s'adresser .Le manque d'ingéniosité et d'initiative font que l'Oranais vit un calvaire dès qu'il s'agit de se faire délivrer un acte de naissance.. Quant au deuxième volet de la question relatif à la voirie urbaine, « l'état est certes responsable pour la réalisation des routes nationales, des chemins de wilaya et même des chemins vicinaux mais pas de la voirie urbaine qui relève de la municipalité », asséna Ouyahia. Là aussi « le verdict » n'est pas clément et les éternels pleurs quant au manque de ressources financières ne sont plus de mise, Ouyahia dira, à titre d'exemple qu' « Oran a quand même un port ». Le logement social quant à lui concerne le wali puisque la réalisation et les commissions de daïras d'attribution sont sous sa responsabilité. Il donnera le chiffre de 47249 unités réalisées entre janvier 1999 et le 30 septembre 2008. Un chiffre sur le quel doit s'expliquer la wilaya. Et il rappelle que c'est à l'assemblée populaire de wilaya qui doit exercer le contrôle sur toutes ses activités. C'est quand même le parlement au niveau de cette circonscription, s'est-il exclamé. L'APC d'Oran est donc mise à l'index et cela nous fait revenir aux élections de novembre 2007 ou l'actuel président de la commune était un illustre inconnu « bombardé » à ce poste par on ne sait quel stratagème. Si c'est les Oranais qui ont voté pour lui, ils n'ont qu'à subir et attendre les prochaines locales et si c'est « quelqu'un » d'autre, son parti par exemple, celui-ci a toute latitude de le faire remplacer conformément aux lois de la république. Sinon Oran accusera un retard préjudiciable pour son développement. Ce qui a fait dire à un responsable politique que « cette ville a besoin d'un homme et non d'un historien. »
SLIM
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