D’anciens responsables mettent en vente des lots terrains
Oran News-01.09.2009
Après avoir exercé à Oran
D'anciens responsables mettent en vente des lots terrains

Des responsables ayant exercé à Oran dans des postes sensibles, certains sont toujours en fonction dans d'autres wilayas, « liquident » actuellement des biens acquis pendant leur passage dans la capitale de l'Ouest. Un lotissement bien situé à la corniche Oranaise dont une bonne partie leur a été attribuée en est l'exemple. Ce lotissement crée en 2000 et mis à la disposition de privilégiés en 2001 a vu sa superficie rétrécir du fait- heureusement d'ailleurs- de l'implantation d'une mosquée et d'une école. Une cinquante de « bénéficiaires » devaient sauter et c'est tout naturellement les moins nantis qui se voient contraints de se désister au profit de l'agence foncière de wilaya contre le remboursement du montant réglé en 2001. Par contre, d'autres, titre en mains, mettent carrément en vente leurs lots au prix fort sur le marché. Ils ne peuvent utiliser le circuit traditionnel des courtiers, mais des connaissances dans le milieu des affaires et des finances. C'est le cas de ce militaire de haut rang qui a quitté Oran en 2003 et qui refait surface en 2009, même s'il possède une superbe villa dans un quartier huppé de la ville, en contactant un jeune investisseur qui ne sait que faire de l'argent de papa et qui tente de se frayer un chemin dans le monde hypocrite des affaires, lui proposant la mise en vente de sa parcelle à des proches. Un autre cas déjà signalé au fouineur depuis quelques temps et vérifié, est celui de ce joli lotissement qui a fait beaucoup parler de lui du coté de Canastel et qui en dépit des titres en possession des heureux bénéficiaires- de gros pontes – ils n'ont pu entamer la construction. Il faut dire que l'affaire a fait scandale et devenue publique. Il aurait été arrogant de s'accaparer d'une parcelle inestimable par le fait du prince et provoquer un mécontentement populaire. Mais ces derniers temps des informations font état de propositions de vente par certains acquéreurs qui ne sont même pas d'Oran ou y résidant. Une source bien documentée et proche du dossier affirme que « le terrain a été entièrement viabilisé et prêt à l'emploi aux frais de l'agence foncière qui n'a pas fait une bonne affaire sur le plan commercial dont c'est la vocation, pourtant. » ...« Le wali d'Oran se serait opposé dès son arrivée en 2005 à ce que cet espace boisé soit construit et c'est la raison pour laquelle beaucoup veulent son départ », poursuit notre source. Est-ce à dire que le feu vert pour le lancement des travaux a été donné ? Parce qu'il faut rappeler que les « bénéficiaires occupent actuellement des postes très sensibles. Ces deux exemples ne sont que la surface de l'Iceberg, des cas comme ceux-là, on peut citer des dizaines et « Rouhi Wahran, Rouhi Besslama ».