Le wali d’Oran pique une colère et promet des sanctions
Catastrophe de la trémie de Cité Djamel
Le wali d’Oran pique une colère et
promet des sanctions
« Vous m’avez menti, vous n’avez
jamais cessé de me mentir et ça je ne le tolèrerai plus » asséné
Abdelmalek Boudiaf à l’adresse des responsables de l’exécutif de la wilaya lors
du briefing quotidien de mercredi, ajoutant qu’il va suspendre des maires, des
chefs de daïras et mêmes directeurs. Cette colère qui lui sortait des pores et qu’il ne pouvait
contenir a glacé une assistance qui n’a pas été habituée à ce genre de
remontrance même si auparavant elle a eu droit à de sévères mises en garde. La
raison était la catastrophe de la trémie de la cité Djamel alors qu’il était en
mission en chine et qui a fait, dimanche la une de tous les journaux, tant
locaux que nationaux et a même circulé sur interne, ternissant la réputation
d’une wilaya qui prétend au statut de ville méditerranéenne et compte abriter
des manifestations d’envergure internationale telle que l’assemblée générale du conseil mondial de l’énergie le 20
novembre prochain ou encore le festival du film arabe prévu lui, le 16 du mois
de décembre. C’est surtout les directeurs des travaux publics et de
l’hydraulique ainsi que des secteurs urbains qui en ont pris pour leurs grades
mercredi et le wali a promis de sanctionner les responsables de cette calamité
qui a failli emporter des vies humaines comme ce fut le cas en 2010. Des
explications du DTP, il en est ressorti, comme nous l’avons écrit au moment de « l’évènement »,
que c’est un défaut de conception qui
est à la cause principale puisque les concepteurs, pour atténuer de la
circulation infernale que connait Oran, ont, dans la précipitation, livré en
2008 cet ouvrage d’art sans prendre en ligne de compte l’évacuation des eaux
pluviales,
Hakim Ghali
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