Belkhadem et Ziari s’affichent cote à cote au conseil national de l’ONEC
Pour démentir ce qui circule à propos de leurs divergences
Belkhadem et Ziari s'affichent cote à cote au conseil national de l'ONEC
Alger le, 12.10.2011
Comme pour démentir ce qui circule à propos de leurs divergences et des luttes intestines qui émaillent le dernier virage avant les prochaines échéance électorales de 2012, les deux Abdelaziz, Belkhadem et Ziari se sont affichés cote à cote , au premier rang lors de la tenue de la 35ème session du conseil national de l'organisation des enfants de Chouhadas de Tayeb Lahouari qui se tient de puis hier à la capitale. Même les membres de cette structure n'étaient pas mis au parfum par le secrétaire général de l'organisation quant à cette présence inattendue, surtout à la veille de la rencontre que comptent tenir les adversaires de Belkhadem aujourd'hui à Alger. Le message est clair pour les observateurs et les deux hauts responsables l'adressent tant aux redresseurs pour qu'ils ne puissent pas en tirer des dividendes politiques et partant une légitimité tant souhaitée qu'à ceux qui affirment qu'il y a mésentente entre les deux hommes d'une part et avec le ministre de l'intérieur, d'autre part, à propos de la de la non programmation de la loi portant partis politiques et la disposition figurant dans celle portant régime électoral imposant aux ministres de la république de démissionner trois mois avant le dépôt de candidature à la chambre basse. Signalons que Ziari, et malgré l'insistance des journalistes n'a voulu faire aucune déclaration, justifiant cela par sa qualité de simple invité. Belkhadem à qui la parole été donnée lors de l'ouverture des travaux de cette session du conseil national de l'ONEC a fait l'impasse sur tout ce qui est politique se contentant de glorifier le rôle des Chouhadas et de leurs ayants-droit qui doivent, selon lui, être les porte-flambeau du message de novembre, encensant une assistance qui s'attendait à ce qu'il s'explique sur la loi sur la criminalisation de la France coloniale et la non application de celle portant statut du Moudjahid et du Chahid. Des participants nous l'ont d'ailleurs affirmé exprimant leur déception quant à cette brève apparition très politique et qu'il lui profitait plus qu'à quelqu'un d'autre et encore moins à cette catégorie utilisée à des fins inavouées, comme nous l'a précisé un membre de ce conseil national. A propos de ces deux lois, même Tayeb Lahouari, qui a été incisif dans son allocution d'ouverture a déclaré à la presse ne pas comprendre comment une loi votée et avalisée par les deux chambres du parlement et ratifiée par le président de la république ne puisse être appliquée? Prié de nous donner sa lecture, il ne se gênera pas de dire que la responsabilité de l'application incombe au gouvernement, qui selon lui, doit scrupuleusement y veiller et qu'il y a des « parties » sans les nommer, qui s'y opposent. Pour ce qui est de l'ordre du jour de cette 35ème édition de la structure souveraine de l'organisation des enfants de Chouhadas, nous avons constaté la veille de sa tenue une agitation et des conclaves restreints dans les chambres de l'hôtel Dar Diaf qui abrite l'évènement, entre membres des certaines régions faisant état de leur ressentiment et d'un mécontentement quant à la gestion de cette organisation par le bureau national dont ils estiment qu'il n'a pas été à la hauteur de la responsabilité qui lui a été confié par le dernier congrès. Alors que les travaux se poursuivent à l'heure ou nous écrivons ces lignes, nous ne pouvons nous prononcer sur l'issue qu'à sa fin qui aura lieu aujourd'hui au soir. Mais ne serait-ce pas, comme de coutume, de la poudre aux yeux et de la montagne qui accouche de la souris ? Attendons pour voir.
Hakim.Ghali
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