MISSERGHINE, une commune clochardisée
MISSERGHINE, une commune clochardisée
Malgré l’instruction et les orientations du Président de la République
15 hectares de terres agricoles transférés au béton
Rien n’a arrêté les responsables du choix de terrain à Misserghine
pour la construction de 300 logements sociaux. Il s’agit d’un très
mauvais choix d’abord sur une terre agricole, qui a toujours donnée de
bonne récoltes, où des oliviers sont menacés de disparition,
secundo sur une zone réputée inondable durant la saison des pluies. La
Direction de l’Hydraulique a émis un avis défavorable. Les
responsables locaux se sont dérobés de toute responsabilité, indiquant
que le choix a été fait par les responsables au niveau de wilaya. Et
que le dossier du transfert de ces 15 hectares est signé par le chef
du gouvernement selon le maire de la ville de Misserghine qui rejette
aussi la responsabilité. « Je ne suis pour rien, le choix a été fait
par Oran » dira t-il.
A Oran vers la
fin de 2008, quant l’ancien wali nous a accordé une interview, il a
été très claire : » Pas de construction sur la bonne terre agricole,
la construction se fera sur la mauvaise terre » dira t-il, en ajoutant
que le côté Est d’Oran est réservé à la construction.
Au début de ce mois, une plaque d’identification à été
plantée aux abords de l’autoroute indiquant la future cité de 300
logements sociaux où seront logés non pas les enfants de Misserghine
mais pour les habitants des bidonvilles et des constructions
illicites. Le phénomène qui a favorisé l’exode rural, dont une grande
partie a provoquée la clochardisation de la seconde capitale du pays.
Des logements sociaux approximé du 4eme périphérique sensé être
l’entrée ouest d’Oran qui va se transformer en grand douar.
Toutes les appels des
citoyens pour corriger ce choix sont restés lettres mortes, diront des
notables qui sont déçu. Comment réfléchissent ses responsables se
demandent les notables. Ils se posent aussi la question si l’Etat est
vraiment faible et le gouvernement ne suit pas les projets programmés
et ne lutte pas contre l’exode rural de n’importe qui. Certains disent
ils ont bénéficiés de logement qu’ils les avaient en un temps court
remis en location à d’autres personnes et sont partis ailleurs
construire illicitement au nom d’un autre membre de la famille. Quant
à Ouled Bled, il existe ceux qui attendent un logement depuis 1962 !
Le pire dans ces 15 hectares de terres agricoles, et des informations
ont circulées faisant cas que la CNEP a acquit d’un privé plusieurs
hectares dans lesquelles nous avons constatés sur le plan du cadastre
des futurs constructions d’utilité publique, notamment un stade pour
les jeunes sur une superficie de 12 000 m2. Le maire n’a pas confirmé
cette transaction mais la transaction semblait entamée !.
A. BEN BRIK
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